La brocante c’est ringard ! Décryptage d’idées reçues

La brocante c’est ringard ! Décryptage d’idées reçues

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Les idées reçues, jugements à l’emporte-pièce et autres avis bien tranchés, on en a tous et sur beaucoup de sujets. La brocante n’est pas épargnée et quand nous parlons de notre passion, on voit tout de suite celui qui la partage et celui qui nous regarde comme un cliché en nous comparant à sa seule référence en la matière : “Louis la brocante”. Alors, comme on croit dur comme fer que chiner, recycler et réemployer c’est la vie et l’avenir, voilà 4 grandes idées reçues sur la brocante que l’on a décryptées. Qui sait, cela vous donnera peut-être envie de chiner, parole de passionnée !

La brocante c’est pour les vieux

On la connaît l’image d’Epinal de papi et mamie, béret vissé et mitaines tout juste enfilées qui cherchent des meubles en chêne massif ou un énième pichet Ricard à poser sur le buffet. C’est sûr, des générations entières ont collectionné la vaisselle en étain et arboré une tapisserie géante dans la salle à manger, juste à côté de la comtoise qui balance son rythme immuable. Mais la population qui court les brocantes est bien plus éclectique que ça ! C’est justement très drôle de voir que les chercheurs du dimanche se côtoient, se mélangent et farfouillent sur les mêmes étals. Certains vont repartir avec une cocotte à 3 francs 6 sous, d’autres avec une assiette parlante qui manquait à leur collection, un autre avec un porte-vinyle en scoubidou à faire pâlir d’envie les voisins bobos. Qui a raison ? L’important est d’accepter que génération après génération chacun suit sa mode et que les motivations évoluent. Entre souci d’économie, recherche de la perle rare, envie de déco sur-mesure, la brocante attire plus d’un profil de client et de plus en plus jeune !

La brocante c’est ringard et poussiéreux

La brocante c’est comme pour tout : il y a des modes, des façons de vivre et de décorer qui évoluent. Mais ce qui est chouette avec les objets chinés, c’est que sortis du contexte dans lequel on les a enfermés, ils apparaissent sous un angle nouveau et révèlent leur potentiel, leur poésie. Les objets de brocante sont des vecteurs de mémoire donc forcément ils nous ramènent à un temps passé, celui des cartes postales, du super 8 et des photos en noir et blanc. Tout ça c’est de l’amour, des souvenirs des moments heureux que l’on a plaisir à faire revivre. Ce n’est pas pour rien que les tasses Arcopal que tout le monde a remisé au grenier pendant des années viennent refleurir nos tables et surtout celles des plus jeunes chineurs ! À travers un objet, c’est une émotion qui renaît. Et quand un baguier main que l’on trouvait terriblement rétro chez la tatie Michèle se retrouve sur une jolie coiffeuse, il devient tendance et peut être même la pièce que l’on a envie d’avoir comme touche rococo qui sublime une déco !

La brocante c’est cher

Quand on n'est pas très averti, pousser la porte de la boutique d'un antiquaire cela peut être intimidant… Évaluer un prix, comparer des trouvailles qui se ressemblent mais ne sont pas tout à fait les mêmes, avoir quelques notions d’époques et de style, ce n'est pas si évident… Combien de fois on a entendu “moi j’y connais rien !”. Mais quelle importance ? La valeur des choses tient plus au désir qu’elles suscitent qu’à un cours de Bourse. Quand on chine, il faut toujours tenir compte de la valeur émotion. Chiner ce n’est pas spéculer. La bonne affaire c’est tentant, c’est grisant même et on espère toujours pouvoir se frotter les mains. Mais ce qui est important c’est de pouvoir accrocher au mur un tableau dont on admire les détails, qui fait voyager, qui fait rêver, que l’on trouve juste beau ou en harmonie avec les rideaux. Pas de motivation à justifier, juste du plaisir à ressentir ! Alors certaines pièces peuvent être chères et demander une réflexion : avant achat, on compare, on googlelise. Mais on peut aussi comparer avec des enseignes déco actuelles et se rendre compte que :

  • chiner une table à manger et ses chaises dépareillées est souvent bien moins onéreux que si on achète un kit à monter soi-même.
  • un miroir Louis Philippe peut se révéler moins cher que celui tout parfait trouver dans un magasin de bricolage.
  • les verres en cristal de la table de Noël chinés ce n’est pas le même budget que des neufs.

La brocante c’est pour les lève-tôt

Pour dénicher la bonne affaire, on pense souvent qu’il faut s’équiper d’une lampe torche et d’un réveil puissant. Partir aux aurores, surtout en hiver, ce n’est effectivement pas donné à tout le monde. Mais il y a des alternatives, comme chiner en ligne ou chiner depuis son canapé. C’est plus agréable d’être bien installé chez soi, à n’importe quelle heure et surtout sans avoir à se soucier de porter ses trouvailles jusqu’à la voiture (souvent trop petite !) et éviter la corvée de nettoyage, ponçage, cirage… Quel bonheur de trouver des pépites, prêtes à l’emploi et directement livrées chez soi ! À l’Atelier Imparfait nous chinons plusieurs pièces, pour vous, chaque semaine. Nous les inspectons avec soin, assurons un état des lieux en règle afin d’apporter les soins adéquats grâce à des produits simples et naturels. Chaque article est décrit dans les moindres détails pour que rien ne vous échappe. Défaut, traces du temps ou signature… Tout est répertorié, précisé et pris en photo sous toutes les coutures. Une mise en lumière bien plus efficace qu’avec la meilleure frontale du marché !

Voilà, pour les idées reçues les plus courantes mais il y en a certainement beaucoup d’autres ! L’important est de vivre ses passions et pour nous de chiner avec toujours autant de candeur et d’enthousiasme des meubles et objets déco que nous sommes fiers de bichonner pour vous permettre de leur donner une seconde vie ! Alors, prêt à chiner avec nous ?

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